Pour profiter pleinement de toutes les activités du site web, veuillez consulter le site sur ordinateur ou tablette en orientation paysage.
Abraham envoie son serviteur dans son pays natal pour chercher une épouse à son fils Isaac. Celle qui fera preuve d’hospitalité sera l’épouse choisie. Le serviteur commence par prier :
Il pria ainsi : « Seigneur, Dieu de mon maître Abraham, accorde-moi de faire une heureuse rencontre aujourd'hui. Manifeste ainsi ta bonté pour mon maître Abraham.
Me voici près du puits, et les filles des habitants de la ville vont venir y puiser de l'eau.
Je demanderai à l'une d'elles de pencher sa cruche pour que je puisse boire. Si elle me répond : “Bois, et je ferai boire aussi tes chameaux”, je saurai que c'est elle que tu destines à ton serviteur Isaac. De cette manière, je reconnaîtrai que tu as agi avec bonté pour mon maître. »
Rebecca s’approche du puits
Le serviteur d'Abraham courut à sa rencontre et lui dit : « Laisse-moi, s'il te plaît, boire un peu d'eau de ta cruche. » –
« Je t'en prie, répondit-elle, bois. » Vite elle fit descendre sa cruche sur son bras et lui donna à boire.
Quand elle eut fini, elle reprit : « Je puiserai aussi de l'eau pour les chameaux jusqu'à ce qu'ils aient tous bu. »
Elle vida rapidement sa cruche dans l'abreuvoir, puis elle courut de nouveau chercher de l'eau. Elle en puisa pour tous les chameaux.
Comment Rebecca fait preuve d’hospitalité ?Le SEIGNEUR se montre à Abraham près des grands arbres sacrés de Mamré. Abraham est assis à l'entrée de sa tente. C'est le moment le plus chaud de la journée. Tout à coup, il voit trois hommes debout, près de lui. Aussitôt, depuis l'entrée de la tente, il court à leur rencontre. Abraham s'incline jusqu'à terre devant eux. Il dit : « Je t'en prie, si tu veux m'accorder cette faveur, accepte de t'arrêter chez moi, ton serviteur. On va apporter un peu d'eau pour vous laver les pieds. Puis vous vous reposerez sous cet arbre. Je vais vous donner quelque chose à manger. Alors vous pourrez reprendre des forces avant d'aller plus loin. C'est bien pour cela que vous êtes passés près de moi, votre serviteur. » Les visiteurs répondent : « D'accord ! Fais ce que tu viens de dire. » Alors, Abraham se dépêche d'aller trouver Sara sous la tente. Il lui dit : « Vite ! Prends 25 kilos de ta meilleure farine. Prépare la pâte et fais des galettes. » Ensuite, Abraham court vers le troupeau. Il prend un gros veau bien tendre et il le donne à un jeune serviteur. Celui-ci le prépare vite. Quand la viande est prête, Abraham la met devant les visiteurs, avec du fromage blanc et du lait frais. Ils mangent. Pendant le repas, Abraham se tient debout près d'eux, sous l'arbre.
Dieu envoya l'ange Gabriel dans une ville de Galilée, Nazareth, chez une jeune fille dont le fiancé s'appelait Joseph. Celui-ci était un descendant du roi David ; le nom de la jeune fille était Marie.
L'ange entra chez elle et lui dit : « Réjouis-toi ! Le Seigneur t'a accordé une grande faveur, il est avec toi. »
Marie fut très troublée par ces mots ; elle se demandait ce que signifiait cette salutation.
L'ange lui dit alors : « N'aie pas peur, Marie, car tu as la faveur de Dieu. Bientôt tu seras enceinte, et tu mettras au monde un fils que tu appelleras du nom de Jésus.
Il sera grand et on l'appellera le Fils du Dieu très-haut. Le Seigneur Dieu fera de lui un roi, comme le fut David son ancêtre, et il régnera pour toujours sur le peuple d'Israël, son règne n'aura pas de fin. »
Marie dit à l'ange : « Comment cela sera-t-il possible, puisque je suis vierge ? »
L'ange lui répondit : « L'Esprit saint viendra sur toi et la puissance du Dieu très-haut te couvrira comme d'une ombre. C'est pourquoi l'enfant qui va naître sera saint, on l'appellera Fils de Dieu.
Alors Marie dit : « Je suis la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole. » Et l'ange la quitta.
Quelles sont les réactions de Marie ?Jésus étant né à Bethléhem en Judée, au temps du roi Hérode, voici des mages d'Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent: Où est le roi des Juifs qui vient de naître? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l'adorer. Le roi Hérode, ayant appris cela, fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. Il assembla tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, et il s'informa auprès d'eux où devait naître le Christ. Ils lui dirent: A Bethléhem en Judée; car voici ce qui a été écrit par le prophète: Et toi, Bethléhem, terre de Juda, Tu n'es certes pas la moindre entre les principales villes de Juda, Car de toi sortira un chef Qui paîtra Israël, mon peuple. Alors Hérode fit appeler en secret les mages, et s'enquit soigneusement auprès d'eux depuis combien de temps l'étoile brillait. Puis il les envoya à Bethléhem, en disant: Allez, et prenez des informations exactes sur le petit enfant; quand vous l'aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j'aille aussi moi-même l'adorer. Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici, l'étoile qu'ils avaient vue en Orient marchait devant eux jusqu'à ce qu'étant arrivée au-dessus du lieu où était le petit enfant, elle s'arrêta. Quand ils aperçurent l'étoile, ils furent saisis d'une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l'adorèrent; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe.
Les mages sont des étrangers puisqu’ils viennent d’ailleurs !
Pour Dieu, il n’y a pas d’étrangers qu’il faudrait écarter ou rejeter à cause de leur race ou de leur pays d’origine, ou de leur religion, ou de leurs habits, ou de leur pauvreté, ou de leur richesse. Pour Dieu il y a seulement des vivants auxquels il offre sa joie !
Chacun est différent. Chacun des mages vient avec un autre cadeau. C’est parce qu’il est différent et vient d’ailleurs que chacun peut apporter autre chose et que c’est beau. Et quand tout est mis ensemble, quel splendide trésor !
Ensuite, Jésus quitte cet endroit et il va dans la région de Tyr. Il entre dans une maison et il ne veut pas qu'on sache qu'il est là, mais les gens l'apprennent.
En effet, une femme entend parler de Jésus. Cette femme n'est pas juive, elle est née en Syrie, dans la région de Phénicie. Sa fille a un esprit mauvais en elle. La mère vient aussitôt se jeter aux pieds de Jésus et elle lui dit : « Je t'en prie, chasse l'esprit mauvais de ma fille ! » Jésus lui dit : « Laisse d'abord les enfants manger leur part. Ce n'est pas bien de prendre la nourriture des enfants et de la jeter aux petits chiens. »
La femme lui répond : « Seigneur, pourtant même les petits chiens mangent les miettes que les enfants laissent tomber sous la table. »
Jésus lui dit : « À cause de cette parole, l'esprit mauvais est sorti de ta fille, tu peux rentrer chez toi. »
La femme rentre chez elle et elle trouve son enfant couchée sur le lit. L'esprit mauvais est sorti de la fille.
On a l’impression que c’est par son insistance que cette femme ouvre Jésus à l’accueil/hospitalité pour les nations.
Question : Pourquoi Jésus la rejette ?Lire : astuce pour visionner des vidéos SANS PUBS
Automne 1941. Dans la France occupée par les Allemands, les rafles se multiplient. Des enfants sont arrachés à leurs parents. Au Chambon-sur-Lignon, dans le Velay, en zone libre, une jeune femme, exténuée par un long voyage, frappe à la porte du presbytère. L'épouse du pasteur, Martha Fontaine, ouvre à Clara, première réfugiée juive parmi les centaines qui la suivront pour fuir les persécutions nazies. Du haut de sa chaire, Jean Fontaine engage avec véhémence ses paroissiens à recueillir les enfants venus de toute l'Europe. Ses paroles suscitent des réactions diverses ; Maurice, suivi de son fils René, milicien, quitte le temple, proférant des menaces contre ceux qui désobéiraient aux lois de Vichy. Cependant, dès le lendemain, Myriam, une jeune Polonaise, et David, petit Berlinois, sont accueillis par Marc, professeur de maths. Tant bien que mal, la vie s'organise avec ces enfants bientôt placés dans les fermes des environs, alors que la milice accentue ses pressions.
Seigneur, pourquoi m’as tu dit d’aimer tous mes frères , les humains ?
J’ai essayé, mais vers toi je reviens, effrayée !
J’étais si tranquille chez moi.
Je m’étais organisée, je m’étais installée.
Mon intérieur était confortable et je m’y trouvais bien.
Seule, j’étais d’accord avec moi-même,
à l’abri du vent, de la pluie et des voyous.
Et je serais restée dans ma tour enfermée !
Mais, à ma forteresse, tu as découvert une faille,
tu m’as forcée à entrouvrir ma porte.
Comme une rafale de pluie en pleine face,
le cri des humains m’a réveillée.
Comme un vent de bourrasque, une amitié m’a ébranlée.
Comme s’insinue un rayon de soleil, ta grâce m’a inquiétée.
Et j’ai laissé ma porte entrouverte, imprudente que j’étais !
Dehors, les humains me guettaient.
Ils sont entrés chez moi les premiers !
Il y avait tout de même un peu de place dans mon cœur ;
Jusque là c’était raisonnable.
Mais les suivants, les autres humains,
je ne les avais pas vus,
les premiers les cachaient,
ils étaient plus nombreux, ils étaient plus misérables,
ils m’ont envahie sans crier gare !
Il a fallu se resserrer,
il a fallu faire de la place pour eux chez moi.
Maintenant, ils sont venus de partout, par vagues successives…
l’un poussant l’autre,bousculant l’autre.
Ils sont venus de partout, de la ville entière,
de la nation , du monde…
innombrables, inépuisables.
Et ils ne sont plus seuls, mais chargés de bagages :
bagages d’injustice, bagages de rancœur et de haine,
bagages de souffrance et de péché.
Et ils traînent le monde derrière eux,
avec tout son matériel rouillé et tordu,
ou trop neuf et mal adapté.
Seigneur, ils me font mal,
ils encombrants, ils sont envahissants.
Ils ont faim, ils me dévorent.
Je ne peux plus rien faire :
plus ils entrent, plus ils poussent la porte !
Et plus la porte s’ouvre.
Ah ! Seigneur ! J’ai tout perdu, je ne suis plus à moi.
Il n’y a plus de place pour moi, chez moi !
Ne crains rien , dit Dieu, tu as tout gagné !
Car tandis que les humains entraient chez toi,
moi ton Père, moi ton Seigneur ,
je me suis glissé parmi eux.
(Suzanne de Dietrich)