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Écoute le témoignage de Martine

Témoignage de Martine

Témoignage SOS amitié

Quand on souffre, l’important est de pouvoir parler à quelqu’un, pouvoir exprimer et mettre des mots sur ce que l’on ressent.

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Comment décrirais-tu la souffrance ?

Je ne sais pas ce que tu vas dire, mais pour moi, la souffrance est souvent un stress engendré par une impression de « trop à faire », ou découle d’un état de doute sur ma qualité relationnelle, mon travail… Parfois aussi, je souffre dans mon corps (migraines, maladies). Ce sont des douleurs, mais elles engendrent de la souffrance morale (psychique) en raison de la perte de forme : ne plus être en forme comme quand j’avais 15 ans !

Découvre le livre de Job avec cette vidéo

Le livre de Job, dans la Bible, nous présente un personnage qui est l'exemple d’un humain malheureux, souffrant dans son corps et son esprit.
Il se questionne sur la souffrance et le rôle de Dieu dans cette souffrance.

Dans les chapitres 1 et 2 on comprend que ce n'est pas Dieu qui envoie la souffrance mais les forces du mal, l'accusateur, que Dieu ne peut empêcher d’agir. L'accusateur met Job à l'épreuve pour voir si Job restera fidèle à Dieu. Dieu discute avec l'accusateur et fait confiance à Job. Job n'accuse pas Dieu :" si nous acceptons de Dieu le bonheur, pourquoi n'accepterions nous pas de lui le malheur?" dit-il.

Le chapitre 3 nous rapporte la plainte de Job . Il aurait préféré la mort plutôt qu'une vie de souffrance qui n'a pas de sens, lui qui est innocent. Il s'interroge sur l'action divine et le sens de l'existence (Job 3,20).
Nous aussi nous avons le droit de mettre des mots sur nos souffrances et dire notre incompréhension.

Ensuite, des "amis" viennent voir Job. Ils représentent l'humanité entière qui recherche des explications à la souffrance. Ils pensent que la souffrance est une punition envoyée par Dieu sur les coupables. Mais en fait ils parlent au nom de Dieu, à la place de Dieu. Ils s'appuient sur un savoir appris et répété qui les met à distance de Dieu et de Job.

Job, lui, s'adresse à Dieu "que t'ai- je fait à toi qui garde de si près les humains ? Pourquoi me prends-tu pour cible?"(Job 7,20). Mais il Lui garde sa confiance et espère en lui: "Moi, je sais que mon défenseur est vivant et qu'en dernier Il interviendra" (Job 19,25).
Dieu ne répond pas à Job sur l'origine de la souffrance mais détourne son attention en lui faisant regarder la grandeur de la création qu'Il domine.
Il faut renoncer à la sagesse du savoir et laisser grandir sa confiance en Dieu pour trouver l'espérance. Dieu dit : " Reconnaître l'autorité du Seigneur, c'est cela la sagesse. Éviter le mal, c'est cela l'intelligence".

Les chapitres 40 et 41 posent encore la question de l'origine du mal. Dieu serait il méchant? S’Il est tout puissant n'est Il pas injuste?
Le texte avoue la limite de l'action divine et l'impossibilité d'une élimination totale du mal et de la souffrance, même si Dieu est le créateur.
Le mal serait "ce qui n'est pas la volonté de Dieu et qu'Il ne peut empêcher". Dieu combat le mal (symbolisé dans le texte par des bêtes sauvages). Il est compatissant avec l'humanité : Il rétablit la santé et le bonheur de Job à la fin du livre.

Vidéo sur le livre de Job

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Jésus a souffert

Tu l’as vu précédemment, on ne peut pas répondre au pourquoi de la souffrance. Alors faut-il simplement accepter, que, comme le bonheur, l’espérance ou d’autres sentiments, la souffrance fait partie de nos vies (le moins possible, on est bien d’accord là-dessus). Si tu penses être le/la seul.e à souffrir, découvre les différents motifs de souffrance chez Jésus (on ne sait pas tout, mais on peut relever certains points de souffrance dans sa vie).


Jésus a souffert de l’incompréhension des autres, par exemple

  • quand on lui reproche de transgresser la Loi quand il guérit quelqu’un un jour de sabbat ; alors que pour lui, la vie est plus importante qu’un règle !
  • quand on l’accuse d’être un glouton, de manger avec n’importe qui… alors que lui va volontiers vers les exclus et ceux qui ne sont « soi-disant » pas fréquentables.


Jésus a souffert de solitude

  • Avant d’aller à Jérusalem où il sera crucifié, Jésus prie son Père ; il aimerait que ses disciples soient à ses côtés, mais eux ne font que dormir…
  • Au moment de son arrestation, ses disciples ont peur d’être arrêtés et se sauvent… Jésus se retrouve tout seul.
  • A la croix, Jésus récite le Psaume 22  et dit : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?


Jésus a souffert de trahison

  • Son ami et disciple Judas va dire à ses ennemis où capturer Jésus en échange d’argent.

Dieu et souffrance

Dieu est-il présent quand même dans la souffrance ?

A la croix, Jésus souffre. On a l’impression que Dieu est loin quand Jésus dit «  Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ? ».
Dieu n’empêche pas la mise à mort et la souffrance de Jésus. Mais Dieu Dieu n’est pas indifférent ; il est présent auprès de Jésus.

Le rideau du temple l’explication apparaît : le rideau séparait le sanctuaire où seul le grand prêtre pouvait entrer en présence de Dieu. se déchire lorsque Jésus meurt, car Dieu ne reste pas isolé dans un lieu saint indifférent au sort de Jésus. Il manifeste sa présence à tous les humains, y compris dans la souffrance. Rien de ce que nous vivons lui est étranger. Il nous soutient dans nos souffrances ; il se rend proche et nous accompagne.

Dieu n'est pas venu supprimer la souffrance, ni l'expliquer; Il est venu la remplir de sa présence.
(Camille Claudel)

Dieu est toujours avec nous, même dans la souffrance

Une nuit, j’ai eu un songe. J’ai rêvé que je marchais le long d’une plage, en compagnie du Seigneur. Sur le sable apparaissaient, les unes après les autres, toutes les scènes de ma vie. Et j’ai vu qu’à chaque scène de ma vie, il y avait deux paires de traces de pas sur le sable : L’une était la mienne, l’autre était celle du Seigneur. Ainsi nous continuions à marcher, jusqu’à ce que tous les jours de ma vie aient défilé devant moi. Alors je me suis arrêté et j’ai regardé en arrière. J’ai remarqué qu’à certains endroits, il n’y avait qu’une seule paire de pas dans le sable, et cela correspondait exactement aux jours les plus difficiles de ma vie, les jours de grande angoisse, de grande peur et aussi de grande douleur. Peiné, j’ai dit au Seigneur : « Seigneur, tu m’avais dit que tu serais avec moi tous les jours de ma vie et j’ai accepté de vivre avec Toi. Mais je vois que dans les pires moments de ma vie, il n’y avait qu’une seule trace de pas. Je ne peux pas comprendre que tu m’aies laissé seul aux moments où j’avais le plus besoin de Toi. » Le Seigneur répondit : « Mon fils, tu m’es tellement précieux ! Je t’aime ! Je ne t’aurais jamais abandonné, pas même une seule minute ! Les jours d’épreuves et de souffrances il n’y a qu’une seule trace de pas, parce que ces jours-là, je te portais. »

Des pas sur le sable (Ademar de Borros)

Dieu et souffrance

Que faire si je souffre, surtout de souffrance morale, celle qui ne se voit pas? Évite de te replier sur toi; ose exprimer ta révolte , tes sentiments. Parle à des amis ou des adultes qui écoutent sans jugement. Fais confiance à Dieu et remets-toi à Lui. Tu peux aussi téléphoner à des organismes comme SOS amitié où quelqu'un t’écoutera ou prendre un RV chez un psychologue. Tu peux aussi rencontrer ton/ta pasteur(e) ou quelqu’un de ta paroisse en qui tu as confiance. Jésus lui même la veille de sa mort, dans le jardin des oliviers, n'a t il pas demandé à ses disciples de veiller et prier avec lui ? Découvre ce texte : Matthieu 26, 36 à 39 Jésus arriva avec ses disciples à un endroit appelé Gethsémani et il leur dit : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais là-bas pour prier. »  Puis il emmena avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée. Il commença à ressentir de la tristesse et de l'angoisse. Il leur dit alors : « Je suis triste à mourir ; restez ici et veillez avec moi. »  Il alla un peu plus loin, se jeta face contre terre et pria en disant : « Mon Père, si c'est possible, éloigne de moi cette coupe de douleur. Toutefois, non pas comme moi je veux, mais comme toi tu veux. »

Que faire si un de mes proches souffre ? Il sera content que tu l’écoutes d’une oreille attentive et compatissante qui ne cherche pas à expliquer ou culpabiliser.

Pourquoi des souffrances dans le monde (le Covid, les guerres, les tremblements de terre, les inondations ou la sécheresse) ? Il n’est pas besoin de chercher des coupables ; mais nous pouvons confier à Dieu sa création qui souffre, et, avec la force et la compétence qu'Il donne à chacun, nous pouvons lutter pour améliorer ce qui peut l'être. Il faut toujours garder confiance et avancer avec Dieu et les autres pour préserver la vie et l’environnement.

Comment résister dans la souffrance ? L’épître aux Romains nous incite à rester dans l'espérance car nous serons libérés du pouvoir destructeur . Lis Romains 8,19 à 21 :     La création entière attend avec impatience le moment où Dieu révélera ses enfants.  Car la création est tombée sous le pouvoir de forces qui ne mènent à rien, non parce qu'elle l'a voulu elle-même, mais à cause de celui qui l'y a mise. Il y a toutefois une espérance : c'est que la création elle-même sera libérée un jour du pouvoir destructeur qui la tient en esclavage et qu'elle aura part à la glorieuse liberté des enfants de Dieu. Assumer la part de souffrance de l'humanité, ce n'est pas s'y résigner. Au contraire, l'évangile nous incite à lutter contre le mal, la souffrance et l'injustice. La création de Dieu n'est pas un monde fini ; elle est en évolution. Dieu nous demande de prendre part, avec Lui, à son œuvre, et de travailler à faire reculer ce mal qui nous révolte.

Une punition ?

Jésus montre qu’il n’y a pas de relation entre la maladie et le péché.
Découvre sa rencontre avec l’aveugle de naissance : Jean 9, 1-7.
Sur le chemin, Jésus voit un homme qui est aveugle depuis sa naissance. 
Les disciples de Jésus demandent : « Maître, cet homme est aveugle depuis sa naissance. Donc, qui a péché, lui ou ses parents ? » 
Jésus répond : « Ni lui ni ses parents. Mais puisqu'il est aveugle, on va reconnaître clairement que Dieu agit pour lui. 
Pendant le jour, nous devons accomplir le travail de Celui qui m'a envoyé. La nuit arrive, et personne ne pourra travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. » Après que Jésus a dit cela, il crache par terre. Avec sa salive, il fait de la boue et il met la boue sur les yeux de l'aveugle. Ensuite, il lui dit : « Va te laver dans l'eau, à Siloé ». Le nom « Siloé » veut dire « Envoyé ». L'aveugle y va et il se lave. Quand il revient, il voit clair.

Questions

Pourquoi est-ce que les disciples croient que l’homme ou ses parents sont responsables de sa maladie ? Réponse : Les disciples pensent que les parents ont dû pécher, et que Dieu les a punis en rendant leur fils aveugle. Comme on ne savait expliquer les maladies, les lier à des fautes donnait un sens à la réalité. Certains font encore cela aujourd’hui, mais il faut lutter contre ces interprétations infondées et culpabilisantes.

Comment réagit Jésus ? Réponse : Jésus est très clair : Ce n’est ni lui ni ses parents qui ont fait quelque chose de mal.

Comment Jésus utilise la maladie de l’aveugle pour montrer ce que fait Dieu ? Réponse : Lui, l’envoyé de Dieu guérit l’aveugle

Comment comprends-tu ce que Jésus dit : Pendant le jour, nous devons accomplir le travail de Celui qui m'a envoyé. Réponse : Jésus dit bien « nous » ! Il nous demande d’accomplir le travail de Dieu : aider les malades (au lieu de les juger et de les exclure), les aider à retrouver goût à la vie ou de garder confiance, être avec eux en considérant qu’ils sont nos semblables.
En conclusion : La souffrance n’est jamais voulue par Dieu. Ce n’est pas une punition, mais au contraire Dieu est présent par son Esprit et dans le soutien de personnes.

Croire malgré le mal ou à cause du bien ?

Pour réfléchir à la question, une histoire :

La parabole du verger (Cahiers du caté A. Nouis modifiée)

Lorsque nous nous promenons dans un verger en hiver, que voyons- nous ? Des troncs, des branches vides, des sortes de balais de bruyère plantés dans le sol. Devant ce spectacle, on pourrait se dire qu’il vaudrait mieux couper ces arbres pour qu’au moins ils nous chauffent pendant l’hiver. Pourtant, il faudrait être fou pour agir ainsi ! Nous savons bien que ce n’est pas parce que les arbres semblent tous secs qu’ils sont morts. Au plus intime de leur être se prépare le long travail qui les conduira à produire des pousses vertes à la fin de l’hiver, lesquelles deviendront des feuilles, des bourgeons et des fruits au printemps et en été. En été, ce sera un merveilleux jardin nourricier. Nous ne coupons pas les arbres en hiver parce que nous savons que l’hiver n’est pas éternel et qu’il débouche toujours sur la renaissance du printemps : nous avons la ferme assurance de ce que nous ne voyons pas.
Dans le monde, une graine a été semée, c’est la résurrection de Christ. Parfois, nous vivons des printemps et nous voyons la vie fleurir en nous. Le soleil brille, les fruits mûrissent doucement et les lendemains sont chargés de promesses. Nous croyons en la résurrection car nous observons des signes. Mais parfois nous traversons des hivers rigoureux, nous souffrons. La vie se met au ralenti. Mais ce n’est pas parce que c’est l’hiver que le Christ n’est pas ressuscité, et on se souvient que l’hiver prend toujours fin pour laisser place au printemps.
L’espérance est la certitude qu’un lendemain est possible et arrivera. Elle nous permet de regarder au-delà de la réalité visible qui se présente à nous. Dieu nous rejoint dans nos souffrances et nous accompagne vers le printemps, dans un jaillissement de vie.

La création

La création souffre de surexploitation et dérèglement climatique.

Conversion nécessaire

Les protestants, comme beaucoup d’autres, invitent à la préservation de la création et de ses créatures.
Pour ce faire, il faut observer, réfléchir, changer ses habitudes de consommation et d’exploitation des ressources : vers plus de sobriété.
Chacun peut prendre soin de la création à son échelle.
Même si la création souffre, il ne faut pas oublier de s’émerveiller devant sa beauté, sa complexité, tout ce qu’elle nous offre. Il ne faut pas oublier non plus que nous ne vivons pas dans un monde figé mais toujours à imaginer et toujours en devenir : c’est l’espérance !

Dieu, viens à mon secours !

Psaume 22

Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?
Pourquoi restes-tu si loin, sans me secourir, sans écouter ma plainte ?
Mon Dieu, le jour je t'appelle au secours, mais tu ne réponds pas ; et la nuit encore, je suis sans repos.
Pourtant tu sièges sur ton trône, toi, le Dieu saint, qu'Israël ne cesse de louer. Nos ancêtres t'ont fait confiance, ils comptaient sur toi et tu les as mis à l'abri ; ils t'ont appelé au secours, et tu les as délivrés ; ils t'ont fait confiance, et tu ne les as pas déçus.
Moi, on me traite comme une vermine ; je ne suis plus un homme.
Les gens m'insultent, tout le monde me méprise.
Tous ceux qui me voient se moquent de moi,
ils font la moue, ils secouent la tête. Ils disent de moi : « Il a remis son sort au Seigneur, eh bien, que le Seigneur le tire d'affaire ! Le Seigneur l'aime, eh bien, qu'il le sauve ! »
Seigneur, c'est toi qui m'as tiré du ventre de ma mère, qui m'as mis en sûreté contre sa poitrine.
Dès ma naissance, j'ai été confié à toi, dès le ventre de ma mère, tu as été mon Dieu.
Ne reste pas loin de moi : le danger est proche
et personne ne vient à mon secours ! Mes adversaires sont autour de moi comme de nombreux taureaux ; ils m'encerclent comme de puissantes bêtes du Bachan.
On dirait des lions féroces qui rugissent
qui ouvrent la gueule contre moi.
Ma force s'en va comme l'eau qui s'écoule,
je ne tiens plus debout. Mon courage fond en moi comme la cire. J'ai la gorge complètement sèche,
ma langue se colle à mon palais.

Mais toi, Seigneur, ne reste pas si loin !
Tu es ma force, viens vite à mon secours !

Tu es là au cœur de nos vies

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