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Voici plusieurs propositions pour parler de la parabole. Lesquelles te semblent convenir ?
Une histoire tirée de la vie courante qui utilise une image pour illustrer une réalité de la vie avec Dieu. La parabole interpelle le lecteur, ou l’auditeur et l’appelle à prendre position.
Une parabole ne donne pas une recette pour savoir quel comportement avoir en telle ou telle circonstance. Elle ne donne pas LA bonne réponse. Jésus veut nous amener à réfléchir sur notre manière de vivre.
Quand j’écoute une parabole, je me mets à réfléchir car je me reconnais dans l’histoire.
La parabole nous invite à repenser notre relation aux autres.
Une parabole n’a pas pour premier objectif de donner une leçon, une morale, mais de nous conduire vers une nouvelle image de Dieu et de nous-mêmes.
La parabole est un langage qui dit plus qu’il ne dit. Le sens doit être cherché au-delà de l’histoire elle-même.
La parabole rejoint l’humain dans sa vie ordinaire. Elle nous invite à nous dépasser pour entrer dans une vie nouvelle, celle de l’amour de Dieu.
« Tout au long de ton Évangile, Seigneur,
tu as semé, comme des graines, les paraboles.
Aide-nous à les faire grandir dans le terreau de la prière,
afin qu’elles deviennent pour nous des arbres de lumière
sur le chemin de ton royaume »
Jean-Pierre Dubois-Dumée
Comment ça marche ?
Une parabole c’est une histoire très simple, sans mots compliqués, avec des situations de la vie courante; mais dans cette histoire, il y a des choses étonnantes. Souvent, dans une même parabole, on peut se mettre à la place de chacun des personnages.
Jésus parlait en parabole
Selon ce qu’on veut dire, on adapte les mots et la manière de parler. Jésus utilisait un langage imagé. Comment parler de l’amour de Dieu, comment faire réfléchir ?
On pourrait écrire des livres savants, mais qui les lira ? Et si plutôt on racontait des histoires ?
« C’est l’histoire d’un mec… »
Une parabole pourrait commencer comme ça.
Une parabole, c’est une histoire qui veut dire plus que ce qu’elle a l’air de raconter. C’est l’histoire d’un roi qui… , c’est l’histoire d’un semeur qui…
Quand Jésus parle d’un semeur, il ne veut pas donner des conseils aux paysans, et quand il parle des rois, il ne fait pas de politique. Les paraboles font réfléchir à autre chose, elles racontent une histoire pour en faire comprendre une autre. Ce sont des histoires imagées, à lire et relire pour les découvrir.
Pourquoi Jésus parle-t-il en parabole ?
Il ne veut pas nous dicter un comportement, mais préfère nous amener à réfléchir par nous-mêmes.
2+2 =4, ça c’est de l’arithmétique, il n’y a qu’une seule réponse juste. En revanche, il n’y a pas qu’une seule façon de comprendre une parabole. Une parabole se donne toujours à interpréter, à comprendre (en se mettant à la place de chaque personnage par exemple, car nous sommes des êtres complexes, avec pleins de facettes différentes).
L'histoire du semeur (Marc 4, 3-9)
De nouveau, Jésus se met à enseigner, au bord du lac. Une foule très nombreuse se rassemble autour de lui. C'est pourquoi il monte dans une barque qui est sur le lac, et il s'assoit. La foule reste à terre, au bord de l'eau. Jésus leur enseigne beaucoup de choses en utilisant des comparaisons. Dans son enseignement, il leur dit : « Écoutez ! Le semeur va au champ pour semer. Pendant qu'il sème, une partie des graines tombe au bord du chemin. Les oiseaux viennent et ils mangent tout. Une autre partie des graines tombe dans les pierres, là où il n'y a pas beaucoup de terre. Elles poussent tout de suite, parce que la terre n'est pas profonde. Mais, quand le soleil est très chaud, il brûle les petites plantes. Et elles sèchent, parce qu'elles n'ont pas de racines. Une autre partie des graines tombe au milieu des plantes épineuses. Ces plantes poussent et étouffent les graines. Alors celles-ci ne donnent rien. Une autre partie des graines tombe dans la bonne terre. Les plantes poussent, elles se développent et produisent des épis : les uns donnent 30 grains, d'autres 60, et d'autres 100 ! » Et Jésus ajoute : « Celui qui a des oreilles pour écouter, qu'il écoute ! »
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Qu’est-ce qui relève de la vie courante à l’époque ?La graine de moutarde (Marc 4, 30-32)
Jésus dit encore : « À quoi peut-on comparer le Royaume de Dieu ? Avec quelle histoire est-ce qu'on peut en parler ? Le Royaume de Dieu ressemble à une graine de moutarde. Quand on la sème dans la terre, c'est la plus petite de toutes les graines du monde. Mais ensuite, elle pousse et elle devient la plus grande de toutes les plantes. Elle a des branches si grandes que les oiseaux peuvent faire leurs nids sous son ombre. »
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La perle (Matthieu 13, 45-46)
« Le Royaume des cieux ressemble encore à ceci : Un marchand cherche de belles perles. Il trouve une perle qui a beaucoup de valeur. Alors, il va vendre tout ce qu'il a et il achète la perle. »
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Qu’est-ce qui relève de la vie courante à l’époque ?L’histoire des ouvriers dans la vigne (Matthieu 20, 1-16)
« Le Royaume des cieux ressemble à ceci : Un propriétaire sort, le matin, de bonne heure. Il veut embaucher des ouvriers pour sa vigne. Il décide avec les ouvriers de leur donner une pièce d'argent pour la journée, et il les envoie à la vigne. À neuf heures du matin, il sort de nouveau. Il voit d'autres ouvriers qui sont là sur la place et qui ne font rien. Il leur dit : “Vous aussi, allez travailler dans ma vigne, et je vous donnerai un salaire juste.” Les ouvriers vont à la vigne. Le propriétaire sort encore à midi et à trois heures de l'après-midi, et il fait la même chose. Enfin, vers cinq heures de l'après-midi, il sort. Il trouve d'autres ouvriers qui sont là sur la place et il leur demande : “Pourquoi est-ce que vous restez là, toute la journée, sans rien faire ? ” Ils lui répondent : “Parce que personne ne nous a embauchés.” Le propriétaire leur dit : “Vous aussi, allez travailler dans ma vigne.”
Quand le soir arrive, le propriétaire de la vigne dit à son serviteur : “Appelle les ouvriers et donne à chacun son salaire. Commence par ceux que j'ai embauchés en dernier et finis par ceux que j'ai embauchés en premier.” Ceux qui ont travaillé à partir de cinq heures de l'après-midi arrivent, et ils reçoivent chacun une pièce d'argent. Ceux qui ont travaillé les premiers arrivent à leur tour et ils pensent : “Nous allons recevoir davantage.” Mais eux aussi reçoivent chacun une pièce d'argent. En la recevant, ils critiquent le propriétaire et ils disent : “Ces ouvriers sont arrivés en dernier. Ils ont travaillé pendant une heure seulement, et tu les as payés comme nous ! Pourtant nous avons supporté la fatigue toute la journée, et nous avons travaillé sous le soleil ! ” Le propriétaire répond à l'un d'eux : “Mon ami, je ne suis pas injuste avec toi. Tu étais bien d'accord avec moi pour recevoir une pièce d'argent pour la journée. Prends ton salaire et va-t'en. Je veux donner à cet ouvrier arrivé en dernier autant qu'à toi. J'ai le droit de faire ce que je veux avec mon argent, n'est-ce pas ? Est-ce que tes pensées sont mauvaises parce que je suis bon ? » Et Jésus ajoute : « Ainsi, les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers. »
Définitions (clique sur le mot pour avoir l'explication)
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Qu’est-ce qui relève de la vie courante à l’époque ?Le bon Samaritain (Luc 10, 25-37)
Alors un maître de la loi arrive. Il veut tendre un piège à Jésus et lui demande : « Maître, qu'est-ce que je dois faire pour recevoir la vie avec Dieu pour toujours ? » Jésus lui dit : « Qu'est-ce qui est écrit dans la loi ? Comment est-ce que tu le comprends ? » L'homme répond : « Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de tout ton être, de toute ta force et de toute ton intelligence. Et tu dois aimer ton prochain comme toi-même. »
Jésus lui dit : « Tu as bien répondu. Fais cela et tu vivras. »
Mais le maître de la loi veut montrer que sa question est juste. Il demande à Jésus : « Et qui est mon prochain ? » Jésus répond : « Un homme descend de Jérusalem à Jéricho. Des bandits l'attaquent. Ils lui prennent ses vêtements, ils le frappent et ils s'en vont en le laissant à moitié mort. Par hasard, un prêtre descend aussi sur cette route. Quand il voit l'homme, il passe de l'autre côté de la route et continue son chemin. Un lévite fait la même chose. Il arrive à cet endroit, il voit l'homme, il passe de l'autre côté de la route et continue son chemin. Mais un Samaritain en voyage arrive près de l'homme. Il le voit, et son cœur est plein de pitié pour lui. Il s'approche, il verse de l'huile et du vin sur ses blessures et il lui met des bandes de tissu. Ensuite, il le fait monter sur sa bête, il l'emmène dans une maison pour les voyageurs et il s'occupe de lui. Le jour suivant, le Samaritain sort deux pièces d'argent, il les donne au propriétaire de la maison, et il lui dit : “Occupe-toi de cet homme. Ce que tu dépenseras en plus pour lui, je le rembourserai moi-même quand je reviendrai par ici.” Et Jésus demande : « À ton avis, lequel des trois voyageurs a été le prochain de l'homme attaqué par les bandits ? » Le maître de la loi répond : « C'est celui qui a été bon pour lui. » Alors Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais la même chose ! »
Explications
Les prêtres et les lévites sont soumis à des lois de pureté comme : toucher une personne blessée rend inapte à la célébration du culte juif.
Les Samaritains et les Juifs ne sont pas en très bonne entente.
Les Samaritains sont comme des étrangers pour les Juifs.
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Qu’est-ce qui relève de la vie courante à l’époque ?Un père retrouve son fils perdu (Luc 15, 11-32)
Jésus dit encore : « Un homme a deux fils. Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi ma part d'héritage.” Alors le père partage ses richesses entre ses deux fils. Quelques jours après, le plus jeune fils vend tout ce qu'il a reçu et il part avec l'argent dans un pays éloigné. Là, il se conduit très mal et il dépense tout son argent. Quand il a tout dépensé, une grande famine arrive dans le pays, et le fils commence à manquer de tout. Il va travailler pour un habitant de ce pays. Cet homme l'envoie dans les champs garder les cochons. Le fils a envie de manger la nourriture des cochons, mais personne ne lui en donne. Alors il se met à réfléchir. Il se dit : “Chez mon père, tous les ouvriers ont assez à manger, et même ils en ont trop ! Et moi, ici, je meurs de faim ! Je vais partir pour retourner chez mon père et je vais lui dire : Père, j'ai péché contre Dieu et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Fais comme si j'étais l'un de tes ouvriers.” Il part pour retourner chez son père. « Le fils est encore loin. Mais son père le voit et il est plein de pitié pour lui. Il court à sa rencontre, il le serre contre lui et l'embrasse. Alors le fils dit à son père : “Père, j'ai péché contre Dieu et contre toi, je ne mérite plus d'être appelé ton fils.” Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite ! Apportez le plus beau vêtement et habillez mon fils. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Amenez le veau qu'on a fait grossir et tuez-le. Mangeons et faisons la fête. Oui, mon fils qui est là était mort et il est revenu à la vie. Il était perdu et il est retrouvé ! ” Ils commencent à faire la fête.
« Pendant ce temps, le fils aîné travaillait dans les champs. Quand il revient et s'approche de la maison, il entend de la musique et des danses. Il appelle un des serviteurs et il lui demande ce qui se passe. Le serviteur lui répond : “C'est ton frère qui est arrivé. Et ton père a fait tuer le gros veau, parce qu'il a retrouvé son fils en bonne santé.” Alors le fils aîné se met en colère et il ne veut pas entrer dans la maison. Le père sort pour lui demander d'entrer, mais le fils aîné répond à son père : “Écoute ! Depuis de nombreuses années, je travaille pour toi. Je n'ai jamais refusé d'obéir à tes ordres. Pourtant, tu ne m'as jamais donné une petite chèvre pour faire la fête avec mes amis. Ton fils qui est là a mangé tout ton argent avec des filles, mais quand il arrive, tu fais tuer le gros veau pour lui ! ” Le père lui répond : “Mon enfant, toi, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Mais il fallait faire la fête et nous réjouir. En effet, ton frère qui est là était mort et il est revenu à la vie. Il était perdu et il est retrouvé.”
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HéritageRéponds aux questions (clique sur la question pour voir la réponse)
Qu’est-ce qui relève de la vie courante à l’époque ?